Je crois que pour le moment il n’y a que deux choses qui me débèctent en Italie: les soirées Erasmus et la télé.
Mon affliction pour la première, pourrait se résumer en cette nécessité absolue qu’on les Erasmus a rester entre eux. Le : « je part à l ‘aventure, mais bon c’est quand même difficile alors je reste avec des gents qui galèrent autant que moi ». pour exemple nous avons fait une soirée Erasmus chez une Autrichienne à nos débuts a Urbino, le casting se composait de 2 allemands, 1 autrichienne, 1 flamande, 4 français, et (pour l’honneur) une italienne. Tout le monde c’est appliqué à parler dans une mélasse tendant vers l’italien, en se gaussant des progrès déjà effectués, et comble du ridicule même les français insistaient pour nous répondre en « italien ». Mais que diable pour faire des progrès en italien la fac ne suffit pas il faut sortir, boire, rire, danser, avec des Italiens.
Les bars-« boite » d’Urbino ayant compris le métabolisme des étudiants étrangers nous servent chaque semaine leurs lots de soirée Erasmus, dans lequel Acdc et de la pop dégoulinante, font la joie des américaine en manque d’excitation.
Depuis cette fameuse soirée, suivit inévitablement de quelque repas à la cantine en compagnie de ces « nouveaux amis », nous prenons dorénavant un soin tout particulier pour éviter « ces fabuleux moment à partager entre compagnons d’infortune ».
La deuxième chose dont j’ai en horreur, c’est la TV (appelé ici la tivou). Pour remettre à l’échelle c’est TF1 puissance 10 sur toutes les chaînes…ça fait rêver.
Les publicités sont d’une rare intensité, pour une émission de 50 minutes, comptez environ 3 pauses publicitaires, et pour un journal télé comptez en 2.
Pour des programmes comme « qui veut gagner des millions » c’est le présentateur lui même, à la pause, qui fait des pub digne du téléachat, allant des dessus-de-lit en astrakan au isolant pour toiture.
Mais le comble de cette mélasse est « ciao Darwin » une émission en prime time le mardi soir sur la cinquième chaîne (qui soit dit en passant appartient à Berlusconi). Le principe est simple faire affronter deux équipes à travers des épreuves sportives, culture g, beauté, courage … bref, comme partout. Mais là ou ça devient affligeant est qu’il s’agit des beaux contre les laids, des occidentaux contre les orientaux, et dernièrement des noires contre les blanches !!
Et on entend le présentateur appeler tout les candidats par leurs états « eh bianca, eh nerra !! »
Cette émission fait depuis près de 6 ans, un véritable tabac. Quand j’en parle avec mon colloc’, il la trouve comme beaucoup d’italiens, juste désopilante. Mais je trouve avec regret, que le string des danseuses à du mal à cacher des vieux relents de fascisme.
Mais bon ceci dit l’Italie c’est pas que ça, la télé il suffit de l’éteindre et les Erasmus il suffit de les éviter. C’était juste une petite critique des choses un peu moins idyllique, mais il faut quand même dire que je n’échangerais cet Erasmus pour rien au monde.
